Rencontre avec l'Ambassadeur des États Fédérés de Mézénas

Hannibal Ier, l'Empereur du Gwangua avait appris l'arrivée d'un Ambassadeur des États Fédérés de Mézénas. Il avait été étonné de cette visite, devait-il accéder à la demande de l'Ambassadeur de le rencontrer ? Il mit quelques jours avant de prendre la décision d'envoyer son Ministre des affaires étrangères à sa rencontre.
Il avait fait venir du Koutoukou Darmena (un alcool gwanguama) et fait préparer son bureau pour l'accueillir.




Excellence,

J'avoue être circonspect devant votre visite inattendue. Vous êtes le bienvenus en Empire du Gwangua, cependant les derniers engagements de mon Empire auprès de la Grande Alliance me semblaient vous avoir éloigné de ses membres. Nous avons certainement beaucoup de sujets à aborder. Mais prenez donc un fauteuil, vous souhaitez un rafraichissement ?

Hubert de la Plagne : Votre Altesse, je vous remercie de l'immense honneur que vous me faites en m'accueillant dans votre bureau. Oui, je souhaiterais bien goûter de ce Roudoudou Darmama que vous me proposez. Voilà, juste une larmichette, je tiens très peu à l'alcool... merci. (il trempe ses lèvres) Ah ouais, boudiou, il est costaud, le truc !

Pour répondre à vos interrogations, Grand Manitou, le gouvernement des États Fédérés a rompu ses relations avec la Francovie et le Saint-Empire d'Édoran, mais ça n'était pas seulement pour leur appartenance à la Grande Alliance, c'était aussi à cause de la politique guerrière et expansionniste que ces deux micronations ont menée. Hips !

Mézénas n'a pas rompu ses relations avec le Gwangua, Très Saint-Père, car cela n'aurait pas eu de sens étant donné que vous n'avez pas participé aux actions des autres pays de la Grande Alliance, au Bangana ou bien au sud du Kolozistan, dans l'ex-Belondor. Et le gouvernement mézène souhaite bien évidemment, Grand Sachem, que jamais vous ne meniez pareille action. (il vide son verre d'une traite) Je reprendrais bien une goutte de votre Trouchouchou Raplapla, pardon, hips !

Marquis,

Il me semble évident qu'une discussion franche est nécessaire. Commençons cependant par quelques généralités. Tout d'abord, je vous informe que j'ai ordonné la mise à disposition d'une Ambassade des États Fédérés de Mézénas où vous attends quelques bouteilles de Koutoukou Darmena si au terme de cet entretien vous souhaitez à nouveau vous rendre en mon Empire.

L'Empereur posa sur son bureau une autre bouteille, la première ayant prit un sacré coup dans la gueule et il remplit calmement deux nouveaux verres.


Venons en donc aux raisons de votre visite. J'ai demandé officieusement l'entrée de mon Empire dans la Grande Alliance en mai 2019 car j'affirme que ce sera bénéfique pour mon peuple. Je l'ai réitéré officiellement fin juillet 2019 au IVe sommet de la Grande Alliance de Peterhofen. Le Haut-Comité s'est prononcé favorablement à l'adhésion de l'Empire du Gwangua, qui fera donc officiellement son entrée dans l'Alliance le 30 octobre prochain après la période d'observation de trois mois.

Mon armée n'a donc effectivement pas"participé aux actions des autres pays de la Grande Alliance, au Bangana ou bien au sud du Kolozistan, dans l'ex-Belondor" pour une première raison très simple : mon frère ainé, le général Alassane Moutawa, qui sera désigné pour siéger à l'état-major de l'Alliance, n'en fait pas encore partie.

Pour revenir sur la situation au Bangana, les seules actions qu'entreprirent mes sujets relèvent donc de ma seule volonté. Dans le cadre de l'Organisation des Nations de l'Archipel, le SGA Kouadio Moutawa a tenté d'intervenir avant l'arrestation très regrettable des parlementaires sur ordre de Son Altesse Royale Octave Ier. Même si il a agit en tant que SGA de l'ONA, je ne peux accepter le traitement brutal qu'a subit le Prince Impérial Kouadio Moutawa sur le sol du Bangana. Je vous rappelle donc que selon la tradition du Code Impérial et par ma seule volonté, le capitaine Jerjerod et le lieutenant Filius sont toujours inculpés de voie de fait sur un membre de la Famille Impériale, ils encourent pour ce crime la prison à perpétuité. Leur procès se déroulera avec ou sans leur présence. Je ne peux vous garantir la sécurité de ces deux officiers où qu'ils soient dans l'Archipel. Il s'agit de la seule implication de ma personne dans ce conflit.

Hubert de la Plagne : Votre Majesté, comme je le disais, les États Fédérés espèrent que jamais votre pays ne mènera des actions comparables à celles menées par ses anciens partenaires. Il va sans dire que si cela se produisait, alors le gouvernement mézène pourrait reconsidérer l'existence de nos relations diplomatiques. Hips !

Ces choses étant dites, c'est avec plaisir que je vais m'installer dans l'Ambassade mézène et je m'y rendrai sitôt cet entretien terminé.

Nous avons installé l'Ambassade du Gwangua dans un bâtiment, dont voici l'adresse (il tend un document au souverain). Le gouvernement mézène attend la venue prochaine de votre ambassadeur.

Marquis,

J'ai demandé à intégrer la Grande-alliance pour la sécurité du peuple gwanguama, nullement pour me joindre à des actions militaires que je ne jugerai pas appropriées. Dans les faits, je ne me joindrai pas à des entreprises qui vont contre les intérêts de l'Empire. Mon armée est d'ailleurs principalement destinée à maintenir l'ordre dans les quatre royaumes. Croyez moi, c'est déjà assez compliqué.

Cependant, comme vous le savez, l'Impératrice Torpen Ière est native de la Ligue Eburnéenne Décanale. Vous êtes trop fin diplomate pour ne pas comprendre ce que cela implique.

Je vous remercie pour votre décision d'attribuer une ambassade sur votre territoire à mon Empire. Je juge qu'il est important de maintenir des relations diplomatiques bilatérales qu'elles que soient nos divergences d'opinion.

Hubert de la Plagne : L'origine de votre épouse importe peu aux États Fédérés, même si bien entendu nous ne doutons pas de ses qualités, puisque c'est elle que vous avez décidé d'épouser. C'est uniquement à l'aune de leur politique que Mézénas choisit de conserver des relations avec ses partenaires... ou choisit de les rompre.

Bien, je vais à présent me rendre dans les locaux de l'Ambassade, si Votre Majesté ne voit aucun autre sujet à évoquer.

Marquis,

Je vous remercie donc pour cette visite et vous souhaite un bon séjour en mon Empire. Si un sujet important nécessite à vos yeux de me rencontrer, ce bureau vous est ouvert.